banir une compagnie ou un produit

Puisque la taxe de 25 % Trumpienne n’est plus en vigueur pour les prochains 28 jours, allez-vous continuer à boycotter les compagnies américaines ?

Lundi dernier, je vous parlais de l’économie circulaire et de l’importance de faire l’achat local.

Certains m’ont mentionné boycotter Amazon, Walmart, Costco et Kraft. Je comprends votre point, je comprends aussi la hargne des partisans de hockey qui ont hué l’hymne américain.

Attention, je dis bien que je comprends, pas que je cautionne. Nuance !

Là où je veux en venir aujourd’hui, et je vous encourage fortement à commenter votre accord ou votre désaccord avec mon opinion, car ceci n’est que cela, une opinion !

Devons-nous bannir une compagnie ou un produit ?

Lorsqu’on va chez « Value Mar », il est souvent écrit sur la tablette la provenance du produit. Cette compagnie compte sur le volume de vente de « Value Mar » pour survivre et continuer d’engager ses employés locaux. C’est donc encourager local d’acheter ce produit même chez « Value Mar » ! Si on boycotte la compagnie, le produit local ne peut pas automatiquement se retourner chez votre épicerie du coin.

Pourquoi ? Avez-vous remarqué que les tablettes sont déjà pleines ? Les épiceries ont des ententes avec leurs fournisseurs. Bref, le produit qui ne se vend plus chez « Value Mar » parce que vous n’y mettez plus les pieds crée une perte énorme pour une compagnie d’ici, qui devra couper dans les emplois pour rester à flot. Oui, « Value Mar Canada » se fera une cote et va en transférer une grande partie aux États-Désunis-Trumpiens (ÉDT).

On fait quoi alors ? On regarde d’où vient le produit et on change nos marques connues. Il ne pourra y avoir 100 % de produits locaux, on en convient. Si vous voulez vraiment des fraises un 6 février, il n’y a pas mal que les fraises gonflées-sans-saveur des ÉDT. Mais si nous portons notre effort à acheter les produits Canadiens-Québécois et nous serons plus forts économiquement et passerons au travers de cette crise qui reviendra d’ici un mois.

Car, oui, malheureusement, il y a trop de différences entre l’ÉDT et le Canada pour que le Gourou du Sud ne s’arrête qu’à notre effort pour bloquer les 20 kilos (0,1 % de l’importation américaine) de Fentanyl.

La prochaine étape est-elle (et je ne devrais peut-être pas l’écrire, n’est-ce pas Monsieur Zuckerberg ?!) notre pourcentage de PIB dans l’armée, notre système de santé universel, notre affichage dans les deux langues sur les produits ou encore notre accès maritime par le nord, potentiellement avantageux pour le commerce avec la fonte des neiges (allez lire là-dessus, vous comprendrez son désir d’annexion !).

Sur ce, polémique ou pas, selon VOUS on continue de bannir « Value Mar » ou un produit? J’ai hâte de vous lire!

Prenez soin de vous et de ne soyez pas trop sage!